L’objectif ici n’est pas de donner un prix moyens par types de produits mais d’expliquer qu’elles sont les critères pris en compte pour déterminer la valeur d’un produit potentiellement recyclable.
Tout d’abord, il convient d’identifier clairement le gisement. il s’agit là de connaitre le plus précisément possible sa quantité, son volume, sa qualité, sa forme (vrac, broyé, déchiqueté, chutes de production…) son conditionnement, sa périodicité, les impuretés ou pollutions potentielles, son origine, c’est à dire pour quoi produire a-il était utilisé. Tous les moyens sont bons : visite sur site, photos, échantillons, fiche produit du matériel initial, rapport REACH.
Ensuite il convient d’adapter le moyen de collecte afin d’enlever et de transporter la matière vers le lieu de recyclage.
Soit la matière ne nécessite aucun traitement, ou reconditionnement, elle peut donc être directement acheminée chez l’utilisateur final. Dans ce cas, le producteur du déchet doit en tirer le meilleur prix.
Soit la matière doit être triée broyée, reconditionnée, filtrée, tamisée, régénérée, densifiée, micronisée… avant d’être utilisable.
Maintenant que la totalité du cheminement de la matière est clairement identifiée afin de permettre son recyclage, il convient :
- de se référer au prix de la matière vierge
- de questionner les acheteurs potentiels sur le prix qu’il sont prêts à payer
- de soustraire à cette valeur: la marge que l’intermédiare, recycleur ou négociant souhaite appliquer, le ou les coûts de transports, le ou les coûts des travaux (tri, broyage, reconditionnement) à réaliser afin de la vendre, les coûts de stockage et de manipulation…
Ainsi est déterminée le prix d’achat de cette matière… qui peut aller d’une valeur négative à un prix à la tonne pouvant se rapprocher de la valeur de la matière vierge.
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