http://www.jbiglobal.com/news/2010-press-releases/20101215-recycling-facility-lease.aspx
pour plus de details : stuart at sonnetcapital POINT com
]]>http://www2.ademe.fr/servlet/getBin?name=D7CE126147A40339B789DE996D39DFFE_tomcatlocal1322815048225.pdf
]]>Elise by Starck from ELISE Recyclage on Vimeo.
]]>Seule une petite partie du plastique – le plus souvent 12 % et rarement plus de 20 % – contenu dans nos emballages est recyclée. Ces chiffres sont largement ignorés par les citoyens, la plupart ne se doutant pas qu’il est finalement très difficile et coûteux de séparer les multiples composants plastiques des emballages. Des chercheurs de l’Université de Warwick (Grande-Bretagne) pourraient néanmoins avoir trouvé la solution pour augmenter les proportions. Ils prétendent pouvoir recycler 100% des emballages plastique.
C’est le principe de la pyrolyse qui a été retenu. En l’absence d’oxygène, la chaleur permet de décomposer les matériaux dans un réacteur. La plupart des substances obtenues n’ont plus qu’à subir une étape de distillation pour être réutilisées. Les scientifiques ont ainsi pu produire de la cire lubrifiante, et ce n’est qu’un début : ils ont également prouvé que le styrène pouvait à nouveau servir à fabriquer du polystyrène. L’acide téréphtalique, lui, peut permettre d’obtenir des produits en plastique PET et le méthacrylate de méthyle, monomère de plastique comme le Plexiglas, peut aider à fabriquer des feuilles d’acrylique et de carbone. Quant au noir de carbone, il entrera dans la composition des pigments de peinture ou des pneus.
Outre les bénéfices considérables que pourrait procurer la mise en place d’un tel système, la facture de traitement des déchets des collectivités locales devrait elle aussi s’alléger. « Nous envisageons la construction d’une usine à grande échelle ayant une capacité de traitement de 10 000 tonnes de déchets plastiques par an en moyenne », a déclaré Jan Baeyens, directeur des recherches à l’Université de Warwick. Les tests effectués par les chercheurs la semaine dernière ont été concluants et ils travaillent maintenant en collaboration avec le département spécialisé dans le transfert des technologies Warwick Ventures pour tenter de confronter l’innovation au terrain, mais aussi de mesurer son degré d’applicabilité dans les entreprises de recyclage. Un projet « commercialement très attractif » et dont les acteurs pourront espérer « un rapide retour sur investissement », certifie M. Baeyens. Le recyclage des déchets est sans doute sur le point d’entrer dans une nouvelle ère.
]]>Une filière industrielle de gestion de dalles et moquettes usagées émerge en France. Sous l’impulsion de l’UFTM (Union Française des Tapis et Moquettes) et de la fédération française du bâtiment à travers l’UNRST-FFB (Union Nationale des Revêtements de Sols Techniques), l’association Optimum a été créée fin 2010 pour promouvoir et mettre en œuvre un programme de collecte et de valorisation.
Ce programme regroupe en réseau structuré, des opérateurs spécialisés en particulier dans la collecte et la logistique. Dans un premier temps, l’objectif est de récupérer sur les chantiers, les dalles de moquettes textiles usagées et les chutes de pose dans le neuf. Inauguré cette année en Ile-de-France, pour des raisons de simplicité de mode opératoire, le programme s’étend peu à peu à l’ensemble du territoire. Après la dépose, le conditionnement des dalles se fait à l’aide de big bags ou de palettes. Les produits sont collectés directement sur les chantiers, par le transporteur KTO pour le compte de Vanheede Environnement, tous les deux, partenaires d’Optimum. Vanheede connaît déjà le secteur. Ce recycleur belge travaille depuis quelques années avec le fabricant de moquette Desso, pour collecter ses dalles usagées en vue de leur recyclage. Contrairement à celui-ci, les dalles récupérées au sein du programme Optimum serviront de combustible industriel. Acheminées sur l’unité de traitement de Vanheede Alternative Fuels, les dalles sont broyées et intègrent d’autres composants savamment dosés pour obtenir un haut pouvoir calorifique. Sous forme de pellets, ces nouveaux combustibles alimentent principalement les cimenteries. Cette initiative a ete présentée sur le salon Batimat, le 9 novembre à Paris, sur l’un des ateliers-conférences.
]]>